Dernières nouvelles.

Les conditions préliminaires du traité de paix sont annoncées en ces termes dans la Correspondance officielle autrichienne :

"L’Autriche et la France aideront à la formation d’une confédération italienne, à laquelle l’Autriche accède. La Lombardie, jusqu’à la ligne du Mincio, sera abandonnée. Mantoue, Pescheria, Borgoforto et toute la Vénétie restent possessions autrichiennes. Les princes de Toscane et de Modène retourneront dans leurs Etats. On accorde une amnistie générale."

Un correspondant dit que le Pape a été brûlé en effigie à Milan.

Le bruit court que Garibaldi allait lancer une proclamation et il était douteux qu’il voulût poser les armes.

La formation d’une légion hongroise avait obtenu le plus grand succès et, le 11, il y avait eu déjà 5,000 enrôlements.

Le 15, la nouvelle s’est répandue à Paris que Milan est dans une grande agitation, que des troubles ont éclaté dans la Vénétie, que Florence est livrée à l’émeute et que le peuple parisien est indigné de ce que l’empereur n’a pas rempli ses promesses.


 

 

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