Le Revendicateur a paru : il en est à son deuxième numéro ; le troisième doit paraître ces jours-ci.

Dans son programme, il se déclare radicalement Contre toute autorité et pour toute liberté, en un mot pour l’anarchie. Le Libertaire l’en félicite, dans l’espoir qu’il y sera fidèle. Que le Revendicateur continue à paraître comme il en a l’intention ; qu’il triomphe, s’il ne peut, de la sordide avarice des prolétaires pour tout ce qui n’est pas fraternité de cabaret : le rédacteur du Libertaire abandonne la fouille qu’il a créée, et qui lui pesa sur les bras, pour ne pas compromettre, par une publication simultanée, l’existence du nouvel organe révolutionnaire. En qualité d’actionnaire, il a le droit, pense-t-il de porter parfois au journal des “intérêts populaires” quelque article, et ce droit, à l’occasion, il le revendiquera.

Le Libertaire engage donc ses lecteurs du dehors, comme il a engagé ceux qu’il a pu voir à New-York, à soutenir de leur bourse et de leur plume, de leur collaboration active, le Revendicateur. Puisse les sourds être moins nombreux au loin qu’auprès.

Le bureau du Revendicateur est : 38, Wooster street, à New-York.