Lettre de Macaire à Bertrand.


Pour faire suite à L'AUBERGE DES ADRETS.

Saint-Cloud, 25 Juillet I860.

Suit la lettre que chacun a pu lire dans les journaux et dans laquelle, après avoir osé et abusé d’une façon grotesque du pronom possessif, — MES VOISINS, MON ARMEE, MA FLOTTE, MA MARINE A VAPEUR,Lemaître, affublé du taffetas impérial, débite des phrases comme celles-ci :

“Lord Palmerston me connaît, et quand j’affirme une chose, il y croira.”

“Entendons-nous de bonne foi, comme des honnêtes gens que nous sommes, et non comme des voleurs qui désirent se tromper l’un l’autre.”

Il faut que lord Palmerston soit un bien bon gendarme s’il laisse passer, sans tenter de l’arrêter, cet industriel couronné qui a eu des malheurs en justice sous le gouvernement de Louis-Philippe, et qui en aura quelque jour devant les assises populaires, n’en déplaise à Bertrand-Persigny.

 


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