LA BASCULE GOUVERNEMENTALE.
Il est bruit dans les journaux que les Darimon, les Emile Olivier et les Jules Favre, ces prétendus représentants du Peuple et de la Révolution, ont fait de fort longs sinon de fort beaux discours prétendus dopposition. Marionnettes que lempire fait mouvoir pour se donner un semblant de libéralisme, ces ci-devant de 48, sils nétaient vendus au Pouvoir actuel, feraient bien mieux de se taire que de le chatouiller de leur faconde onctueuse, et de le faire jouir de leur craintif hommage, tout en lui donnant parfois quelques coups dongles. Les Baroche, ces grands coupables, sont moins méprisables queux, car les Baroche ont jeté le masque et reçoivent le prix de leur prostitution à ciel ouvert tandis que les autres gardent le voile et trafiquent en secret et dans lombre des mouvements de leur voix. Comme les agents de lOrdre dans les rassemblements marquent à la craie ceux que réclame la prison, agent du Désordre, le Libertaire marque à lencre rouge les traîtres que réclame la justice révolutionnaire. |
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